De l’Union européenne en Asie, en passant par l’Afrique et l’Amérique, les matières premières sont au cœur de constantes tractations commerciales entre producteurs et industriels. Cet univers de spéculations, d’achat, de vente, d’importation et d’exportation de ressources naturelles à l’état brut connaît une émulation de tous les instants. Pour assurer leur viabilité et pérennité, les entreprises sont constamment à l’affût des meilleures sources d’approvisionnement pour ces ressources, car ce sont des denrées indispensables pour faire tourner les usines et alimenter le commerce général.
Toutefois, face à l’emballement caractéristique du marché des matières premières, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Il convient alors de rappeler ce qu’est le commerce des matières premières et de dissiper les points d’ombre qui l’entourent.
Que retenir sur le marché des matières premières ?
Le commerce des matières premières désigne l’ensemble des activités économiques qui entourent les ressources naturelles à l’état brut. En effet, avant d’être exploitées par les industriels et converties en produits finis ou semi-finis, ces dernières font l’objet d’achat et de vente en gros et en détail. Négociées sous forme de produits dérivés, les matières premières sont échangées sous l’aspect de forwards, de futures, d’options, de warrants, de swaps, etc. Leurs vendeurs sont les producteurs, et leurs acheteurs sont les institutions financières, les sociétés d’investissement, les usines ou encore les particuliers dans certains cas.
Quelles sont les matières premières commercialisées ?
Extraites des ressources naturelles, les matières premières font l’objet d’un commerce international, qui regroupe les produits agricoles, les métaux ou encore les énergies. Leur production et leur consommation sont sujettes à des facteurs divers, allant du climat aux saisons, en passant par les habitudes de consommation et les facteurs économiques. Les matières premières font quoi qu’il en soit l’objet d’un important négoce sur le marché.
Pour ce faire, elles doivent tout de même être interchangeables avec une autre substance du même type et de qualité équivalente. On parle dès lors de fongibilité. Selon ce critère, on retrouve sur le marché :
- les matières premières dites « hard », qui regroupent essentiellement les énergies (gaz, pétrole brut) et les métaux (or, argent, nickel, etc.), en d’autres termes, des ressources qui font l’objet d’un trading permanent ;
- les matières premières dites « soft », qui concernent les produits agricoles (blé, orge, colza, soja, café, riz, coton, etc.) et forment quelques-uns des produits les plus échangés.
Comment s’organise le marché des matières premières ?
Grandement contrôlé par les investisseurs institutionnels, le commerce des matières premières n’obéit pas à un code particulier. Le marché, non réglementé, se passe entre acheteurs et vendeurs à travers des contrats spécifiques.
En règle générale, les transactions s’effectuent sur des marchés organisés ou sur le marché dit Over The Counter (OTC), aussi connu sous l’appellation de « marché de gré à gré ».
Dans un tel contexte, on peut assister à un trading de matières premières, où la vente et l’achat font l’objet d’un règlement sur le champ. Toutefois, le traitement et la livraison peuvent aussi être assurés ultérieurement. Plus précisément, il peut arriver qu’un producteur de matières premières vende à terme sa production, avant même que celle-ci ne soit extraite ou récoltée. Ainsi, même si le prix de la production venait à augmenter ou à baisser dans les jours suivants, le coût retenu lors de la vente restera le même.
Par contre, lorsqu’on quitte le domaine des spéculations et du trading pour les ventes et achats physiques, le commerce des matières premières change de code. Ainsi, les métaux précieux, les énergies fossiles et les matières premières agricoles font l’objet d’un négoce, qui a lieu sur diverses plateformes financières, parmi lesquelles :
- le Chicago Board Of Trade (CBOT), où a lieu le commerce du blé, du maïs, du riz brut, de l’avoine, du soja, de l’huile, de la farine, du lait, du bois, etc. ;
- le New York Mercantile Exchange (NYME), théâtre du commerce autour du cacao, du café arabica, du sucre, du jus d’orange, du coton, etc. ;
- le New York Commodity Exchange (COMEX), où se négocient les métaux précieux, l’or, l’argent, etc. ;
- le London Metal Exchange (LME), qui sert de lieu de négociation pour les métaux stratégiques, l’alliage d’aluminium, l’aluminium, l’étain, l’acier, le cuivre, le nickel, le plomb, le zinc, etc. ;
- le London Bullion Market Association (LBMA), où ont lieu les transactions autour du pétrole, de l’or, de l’argent, etc. ;
- l’Intercontinental Exchange (ICE), où se discute le prix du cacao, du gaz, du café, du sucre, du coton, des céréales, mais également celui de l’énergie, etc.
Comment se faire une place dans le commerce des matières premières ?
Le commerce des matières premières est animé par divers profils d’investisseurs à savoir :
- les producteurs, qui profitent des contrats à terme, basés sur leur production, pour se prémunir contre les futures fluctuations des coûts des matières premières ;
- les « hedgers », qui se spécialisent dans l’achat ou la vente des matières premières pour compenser les risques ;
- les spéculateurs, qui misent essentiellement sur les produits dérivés et l’effet de levier qu’ils créent.
Il est donc évident que les particuliers et les profils peu expérimentés sont loin de contrôler ce marché, réputé opaque et difficile. Il n’est tout de même pas impossible de s’y faire une place. On conseillera, pour ce faire, de s’appuyer sur les trackers ou Exchange Traded Funds (ETF).
Cependant, en se fiant à des agences de sourcing comme Mkgmix, les particuliers comme les entreprises, désireux de se procurer des matières premières, peuvent se faire servir aux meilleurs prix. Composées de professionnels de la prospection de fournisseurs, ces agences de sourçage peuvent permettre de satisfaire leurs besoins en matières premières, sur un marché où la notion de commerce équitable est loin d’être parfaitement illustrée.
Pour ce faire, les sourceurs misent sur leur connaissance du marché des matières premières et leur répertoire de producteurs pour mettre les structures et les particuliers en relation avec des producteurs. Qu’il s’agisse des fournisseurs en Mousse de polyuréthane Isocyanate MDI, de panneaux Oriented Stand Board (OSB), de polyols, de fer à béton, etc., les agences de sourcing facilitent la recherche de partenaires en Chine, en Inde, en Turquie, à Dubaï, en Europe de l’Est, au Japon ou encore en Corée.